Petite nymphe aide moi……

Petite nymphe

Publié le : 13 février 201717 mins de lecture

« Bouh ! Tu n’es vraiment pas beau ! » Ou encore «Tu es trop pauvre pour t’acheter des habits a ta taille et à la mode ? ».Tous les jours Thibault était humilié par une bande de trois imbéciles. Et de toute façon ce n’est pas sa faute s’il ne peut s’acheter de beaux vêtements. Ils ne se rendent pas compte de ce que c’est que de vivre dans un orphelinat en sachant que l’on a été abandonné par ses parents car leur famille n‘a pas voulu les aider. Tout ce qu’il sait à propos de ses parents c’est qu’ils avaient 16 ans chacun et que son père travaillait très dur pour se faire quelques sous. Ils arrivaient à peine a payer le loyer pour pouvoir être logés et Thibault se dit tout le temps :« Et tu crois que la famille les aurait aidés ? Non, ça ne leur faisaient rien de savoir que chaque jour que Dieu faisaient, leurs enfants arrivaient à peine a manger.

Quand je pense que c’est à cause d’eux que Papa et Maman on du m’abandonner pour des problèmes d’argent, je me dis que je me vengerais et que je travaillerais très dur pour les aider à vivre… »Ce matin là, il neigeait. La radio annonçait que toutes les écoles de la région étaient fermées. En se levant, Thibault se retrouva devant le miroir qui été fixé sur la porte de communication entre la chambre et la salle de bain et il se dit :« C’est vrai, d’un coté ils n’ont pas tort en disant que je suis moche. »Il a des yeux marrons un peu en amande, une bouche fine avec des bagues. Son nez est ni trop grand ni trop petit et son visage, un peu creusé mais pas trop, est mutilé de boutons d’acné. Ses cheveux sont châtains clair et en broussaille.

Il est ni trop grand ni trop petit. Il aime jouer avec le skate-board que Benjamin lui prête de temps en temps. Il aime aussi les voitures : il saurait reconnaître n’importe quelle voiture qu’il fasse beau ou qu’il y est du brouillard.«Je suis vraiment horrible.» se répéta t-il.Mais Thibault était amoureux. Il était amoureux de Marie. Elle est vietnamienne. Elle a des yeux verts bridés, une bouche pulpeuse, un nez parfait, et des cheveux noirs, longs, soyeux et très brillants. Elle était ni trop petite ni trop grande. Elle sourit tout le temps, elle est très joyeuse et se n’est pas une vantarde comme on en trouve beaucoup a l’école.

Elle a des faiblesses en mathématiques, science et vie de la terre ; enfin tout se qui est scientifique.“C’est la seule chose qui me fasse venir a l’école, sinon j’aurais déjà fait l’école buissonnière…”, pensa t-il.Mais soudain, un petit bruit retenti. Comme un battement d’ailes. Thibault vit quelque chose sintiller sur son bureau. Il s’approche du bureau et vit une petite fée !“Que fait tu là, petite fée ?”“D’abord je ne suis pas une fée, je suis une nymphe. Les fées sont pathétiques, elles sont toujours là pour se vanter.”La nymphe n’était pas plus grande qu’une brosse à dents.

Elle avait des cheveux roux et des yeux verts en amandes. Elle avait un nez proportionnel a sa taille et une bouche fine, ni trop grosse ni trop petite, une bouche ou toutes les bouches du monde voudraient y déposer leurs lèvres. Dans ses cheveux, il y avait une couronne de ronce avec quelques fleurs mélées.“Comme tu voudras. Comment tu t’appelle ?”“Je n’ai pas de prénom. Mes parents m’ont abandonnée dans le bois doré, il y a environ 5 ans. J’ai tout fait pour retrouver mes parents mais aucune nouvelle. Je pense que je dois me faire a l’idée que je suis abandonnée et qu’il n’y a rien a faire. Et toi comment t’appelles-tu ?”Les larmes aux yeux, Thibault lui répondit:“Je m’appelle Thibault. Ton histoire ressemble a la mienne.”Thibault commence a pleurer et la nymphe le réconforta :“Ne t’inquiète pas tu n’est pas seul. C’est pour ça que je suis là. Je sais que tu est fort en mathématiques et j’aurai besoin de toi. Ça te tente ?”“J’ai bien envie de t’aider, mais j’aimerais aussi retrouver mes parents.”“Tu sais, je vais faire quelque chose de mal mais….c’est pour toi.

Tu me fait tellement de peine. Je sais ou sont tes parents…”“C’est vrai ?” fit Thibault en hurlant de joie.2“Oui c’est vrai. Mais si tu veux que je t’aide à les retrouver, il faut que tu m’aides à retrouver les miens. D’accord ?”“Ok. Je suis partant !”Thibault alla a l’acueuil demander une autorisation de sortie pour l’après-midi. La dame la lui donna et il couru dans sa chambre. Il prit la nymphe et la mit dans son sac avec un peu d’argent et une carte de la ville.Ils quitterent l’orphelinat et arriverent sur la place de la mairie. Thibault sortit la carte de son sac et demanda a la nymphe :“On commence par qui ?”“On va commencer par mes parents parce qu’ils savent plus de choses que moi sur les tiens.”“Je t’ecoute ou sont-ils ?”“Je n’en sais rien ! Nous allons aller dans mon pays et nous irons voir le grand sage. Ensuite nous parcourrions le monde entier pour ne plus etre orphelins.

T’es d’accord ?”“Je suis d’accord. C’est ou ton pays ?”“Suis moi…”Quelques minutes plus tard, Thibault et la nymphe arrivent devant un arbre, qui se trouve être la porte d’entrée du pays de la nymphe. En fait, la nymphe avait un prénom mais elle ne voulait pas le dire car elle le trouvait ridicule. Ce prénom était Mariquita. Il veut dire “Coccinelle” en espagnol. Ils l’ont appelle comme ça car une coccinelle porte bonheur, tout comme la nymphe. Mariquita récite une formule et l’arbre devant lequel ils étaient se transforma en une porte ornée de fleurs et de ronces comme celles qu’il y avaient sur la couronne de Mariquita. Quand ils entrèrent ,ils virent une ville ensoleillée, une ville qui rayonnait de milles feux, qui respirait la joie, une ville où les habitants avaient l’air heureux et aimés. Cette ville fit sourire Thibault et lui fit oublier ses malheurs.

Elle le rendit joyeux et le remplit d’espoir. Pour la première fois de sa vie, il était heureux ! Grace a la nymphe. Mariquita pris Thibault par la main et essaya de le tirer si bien qu’il fut tiré de ses rêves en sursaut. La nymphe lui dit :-Si tu veux retrouver tes parents il va falloir arrêter de rêver ! Aller, au travail !Thibault rétorqua:-Laisse moi vivre un peu mon rêve s’il te plait ! C’est la première fois que je suis aussi heureux et si cela ne te plait pas, continu toute seule. Je…je finirais bien par….par me débrouiller.Sur ses mots, vexée, Mariquita s’en alla et se dirigea vers un magnifique palais couvert de fleurs et de ronces. Pendant ce temps, Thibault se promena dans cette ville magnifique.

Il y faisait bon vivre car les habitants souriaient tout le temps, riaient, parlaient, s’entre-aidaient….En plus, la ville sentaient bon les fleurs, le miel et le bonheur ! Mais toute bonne chose a une fin et en voyant un couple avec un enfant, Thibault se rappela qu’il fallait qu’il cherche ses parents. Seul détail important, Mariquita est partie laissant Thibault tout seul encore….Il songe:“Décidément, on m’abandonne souvent moi…..Mais qu’ai-je fais ?”Sur ce, il se mit a courir, courir, courir si vite qu’il ne savait pas où il allait, voilà, c’est fait, il s’est perdu.“J’en ai marre de cette vie, murmura-t-il, si je pouvais me tuer…”Juste après ces mots, il pris un pieu et tenta de mettre fin a ses jours, mais, heureusement, Mariquita arriva et lui arracha le pieu des mains pour le détruire en le fixant des yeux. Elle l’avait suivi car elle avait trop peur pour lui.

Thibault voyait trouble et failli évanouir tellement cette émotion était forte pour lui. Il n’en pouvait plus, il était a bout de nerfs, il voulait voir ses parents sans plus attendre, mais chercher ses parents quand on ne sait même pas comment ils s’appellent, c’est impossible.Soudain une lueur d’espoir vient frapper l’esprit de Thibault. Il cria :

-J’ai trouvé comment retrouver mes parents ! Mariquita se pencha sur son corps et lui demanda de s’expliquer. Alors, il s’exprima de cette manière:-C’est stupide comme tout, on aurait du y penser depuis le début !

-Explique-toi nom d’un chien !

-L’autre jour j’ai appris que l’on ne pouvait pas déposer un enfant a l’orphelinat sans s’identifier et connaître un membre de la famille de l’orphelin, donc la personne qui m’a déposé doit automatiquement connaître un membre de ma famille !

-Tu tourne en rond là !

-Je n’ai qu’a aller voir les archives, regarder mon dossier et je saurait qui m’a emmener ici ! Tu vois le truc ?

-Oui. Continu.

-Je contacterai cette personne et lui demanderais quel membre de ma famille elle connaît ! J’irais alors la voir et lui demanderais ou sont mes parents !

-Je ne suis plus là…

-C’est pourtant si simple….

-Ne t’inquiete pas je te suivrais et t’aiderais quoi qu’il arrive !

-Merci ! Moi aussi je t’aiderais.

Mariquita et Thibault sortirent alors de la ville et se dirigèrent vers l’orphelinat. Lorsqu’ils s’y trouvèrent, Thibault alla a l’accueil demander son dossier, la dame le lui donna avec un grand sourire. Un sourire un peu narquois et pas très rassurant. Thibault ouvrit le dossier et trouvait ceci : Prénom et Nom du dépositaire : Alfred, Pierre Dominici,

Age: 43 ans, Adresse: 78, avenue de la république,59000 Lille,France.

Numéro de téléphone : Fixe : 04.89.58.76.23, Portable : 06.25.12.45.36

Membre de la famille de l’enfant: Non Membre(s) de la famille de l’enfant connu : Parents de la mère.

Thibault la prit et couru dans sa chambre où Mariquita l’attendait. Cette dernière lui proposa d’aller lui rendre visite. Ils s’empressèrent de sortir de l’orphelinat et d’aller chez cette personne en espérant trouver des renseignements. Quand ils se trouvèrent a l’adresse indiquée sur le papier, ils virent un homme qui ne payait pas de mine. Cet homme leur fit un grand sourire et retourna tailler ses rosiers quand Thibault lui dit :-Bonjour Monsieur !-Bonjour ! Je peux t’aider ?-Je peux vous parler ?-Bien sur.L’homme fit entrer Thibault dans sa maison et ferma la porte derrière eux.

Alfred demanda a Thibault :

-Alors, en quoi puis-je t’aider ?

-C’est un peu compliqué mais voilà. Je ne sais pas si vous vous rappelez mais il y a 13 ans environ, vous avez emmené un nourrisson a l’orphelinat.

-En effet, oui. Tu as de ses nouvelles ?

-Oui.

-Comment va-t-il ?

-Très très bien, et il est en face de vous !

-C’est toi ? s’écria-t-il en souriant et en pleurant de joie.

-Oui !Alfred contourna la table et serra Thibault dans ses bras.

-Que veux tu ? Tu veux que je te donne l’adresse de tes grands

-parents ?

-Si c’est possible. Je vous en serez très reconnaissant.

Il se dirigea vers une table de chevet, pris un bout de papier, écrivit une adresse et fit un petit dessin accompagné d’un mot. Il le donna a Thibault et prirent, ensemble, le chemin de la sortie. Quand ils se trouvèrent a la porte, Alfred prit Thibault dans ses bras et lui fit un bisou sur sa joue et Thibault le lui rendit. L’homme lui souhaita bonne chance et Thibault le remercia. Il se dirigea vers la nymphe avec une larme aux yeux, se retourna et fit un signe d’aurevoir a Alfred. Il était déjà rentré.

-Pleure, cela fait du bien.

-Non, un garcon ne doit pas pleurer.

-Qui t-as dit ça ?

-Mon professeur de Géographie.

-Pourquoi ?

-J’avais eu une mauvaise note et j’avais pleuré. Le professeur a claqué sa baguette de fer sur ma table et a crié que les hommes ne devait pas pleurer.

-C’est possible. Mais tu n’es pas encore un homme, tu es encore un enfant ! Tu as le droit de pleurer.

A ces mots, Thibault pleura tout ce qu’il savait. Il ne s’était pas arrêté lorsqu’ils étaient face a la maison de ses grands-parents. Elle était recouverte d’un crépis écru et avait l’air spacieuse. Il avait peur. Il avait peur d’entrer dans cette maison. Il imaginait le pire. De toute façon, il fallait qu’il entre, s’il voulait retrouver ses parents. Il ouvrit le portail et sonna a la porte. Quelques minutes plus tard, un vieille dame ouvrit la porte d’un air énervée ou plutôt méchant. Thibault sourit et lui dit :

-Bonjour ! Puis

-je parler a votre fille s’il vous plait ?

-Qui êtes vous ?

-Un ami personnel.

-Elle est au salon avec son mari.Thibault entra avec un sourire rempli de bonheur tellement il était heureux !

La vieille dame lui montra le salon et sans réfléchir Thibault se jeta sur ses parents en criant :

-Maman ! Papa ! Je vous ais retrouvés !

-Thibault ? disent-il en cœur.

-C’est moi ! Comme je suis heureux ! Je vous aime !

-Thibault ! Nous aussi on t’aime ! On ne veut que ton bonheur, mon chéri ! lui dit sa mère.

Ils passèrent la journée la plus fabuleuse de toute leur vie. Ils se promenèrent, parlèrent…Jusqu’au moment où Thibault voulu montrer Mariquita a ses parents. Il la sortit du sac et ses parents murmurèrent :

-Une nymphe !

-Ah ! Enfin des gens qui font la différence entre une fée et une nymphe ! Comment avez-vous faits pour savoir que j’était une nymphe ?

-Hier, nous nous sommes promenés dans les bois et avons vus quelque chose qui scintillait. Nous nous sommes approchés et avons vus des petits êtres qui pleuraient. Nous les avons pris dans nos mains et leurs avons demandés pourquoi ils pleuraient. Ils nous ont répondus qu’ils avaient du abandonner leur fille. Nous leurs avons donnés notre adresse et ils doivent venir tout a l’heure dailleurs.

Mariquita se mit a pleurer. Elle venait de comprendre que ce couple était ses parent qu’elle cherchait depuis environ 5 ans. Elle leurs dit les larmes aux yeux :

-Ce sont mes parents. J’ai été abandonnée dans le bois doré quand j’avais a peu près 5 ans.

-Alors tu as….euh….10 ans ? demanda Thibault.

-Oui, en age nymphe. En age humain ça me fait 20 ans. On peut aller chez vous maintenant ?

-On y va !

Ils prirent le chemin de la maison en parlant, rigolant, pleurant de joie…Lorsqu’ils furent devant la maison, Mariquita se précipita sur la sonnette pour que la grand-mère ouvre la porte. C’est ce qu’elle fit et aussitôt qu’elle l’ouvrit Mariquita vola vers le salon. Ses parents s’y trouvèrent et elle se jeta sur eux. Les parents eurent un instant de frayeur mais la câlinèrent aussitôt. Thibault et ses parents admirèrent la scène le salon. Ses parents s’y trouvèrent et elle se jeta sur eux. Les parents eurent un instant de frayeur mais la câlinèrent aussitôt. Thibault et ses parents admirèrent la scène les uns contre les autres. Depuis ce moment, la famille de Thibault et celle de Mariquita se donnent souvent rendez-vous dans le bois doré.

Une dizaine d’année plus tard, Mariquita demanda au grand sage de la vallée des nymphes si il pouvait lui donner 7 ans de moins. Il accepta. Elle lui demanda aussi si il pouvait la convertir en humain. Il accepta aussi. Du coup, elle avait le même age que Thibault et ce fut le coup de foudre. Il oublia même Marie. Quand ils eurent 20 ans, ils se marièrent. Ils eurent 4 filles mi-nymphe mi-humain. Thibault rend souvent visite a Alfred.

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