La petite fille du train

La petite fille du train

Moi, les femmes, je les ait toujours aimé. Leurs charmes, leur gentillesse, leurs beautés... Je ne dis pas par là que je suis un véritable Don Juan mais je doit admettre que j’ai eu beaucoup de compagnes. Parfois ce n’était que de petite aventure sans lendemain, mais d’autre fois la relation durait plus longtemps. En revanche, je n’ai été amoureux qu’une seule fois. Le destin applique sa sentence à bien des situations inexplicables. Inutile d’être expert en la matière pour voir que la vie nous cache le bonheur. Elle a des plans, des ambitions. Nous avons beau essayer de les contourner elles nous rattrapent à chaque fois.Alors, si je suis amoureux, elle trouve cela bien. Car elle va pouvoir se nourrir de mon bonheur. Du bonheur que j’aurais eu. Du bonheur que je n’ai jamais eu avec elle.

Celle dont j’ai été amoureux. Je suis un jeune homme. Ni beau, ni laid. Sans autre actuelle pensée que celle d’être heureux, comme tous les jeunes hommes de mon âge. L’âge de l’amour? Non. L’age d’un pseudo-bonheur.Je suis au lycée, j’ai ma routine hebdomadaire. Je suis à l’internat. Chaque Lundi matin je prend le train qui m’emmène auprès de mon école. Chaque matin dans ce train je vis autre chose que ma routine. Chaque matin dans ce train je ne suis personne, comme les autres personnes dans ce même train ne sont personne. Ce train est un lieu de théâtre. Une scène où se joue des pièces silencieuses, muettes et intimes. Un endroit où toutes les semaines je revit la même pièce.

Merveilleuse histoire que celle qui ne dure pas. Elle s’engouffre par une fissure de notre vie. Un instant où nous sommes coupés du reste du monde. Un moment où nous nous retrouvons seuls, confrontés et accompagnés par des centaines de personnes qui ne sont personne. Une bribe de temps où nous sommes vulnérables, mais réceptifs à certaines sensations inconnues à la vie ordinaire. Le jeune garçon de 16 ans attend sur le quai. Le vent glacé de la région lui donne la chair de poule et l’envie que le train arrive. Il attend encore un peu. Il arrive. La porte coulissante du wagon s’ouvre et le jeune garçon entre à l’intérieur.

Le train est remplit mais il reste encore quelques places ici et là.Il en choisit une et s’assied. Il y a une femme en face de lui. Une jeune femme, plutôt, se dit-il après un nouveau coup d’œil. En fait, elle a peut-être le même âge que lui, ou est-elle plus jeune? Il ne sais pas. Curieux qu’il ne puisse pas s’empêcher de la regarder! Elle n’est pas tellement belle. Mais elle a un charme inouï. En fait elle est magnifique. Ses longs cheveux rouges-sombre tombent dans une cascade aphrodisiaque de chaque côtés de son corps et de part et d’autre de sa tête. Son visage est peut-être neutre, mais il est figé dans une expression de modestie naturelle. Ses yeux fixés sur le sol, ses deux yeux noirs, intenses.

Ni gras, ni fin. Un noir qui marque un regard violent, mais doux... Il est vide, désespérant. Il possède une triste fougue d’une lividité emplit de mélancolie et d’amertume. Mais neutre. Son nez n’est ni long ni court, il est magnifique. Il appartient lui aussi au miracle.Pendant une fraction de seconde leurs regards se croisent. Elle aussi l’a remarquée, elle n’ont plus ne le connaît pas. Elle aussi le trouve ni beau ni laid, magnifique. L’instant de se premier regard est unique, éternel. Dépourvu de tout sens moral. Un moment éphémère où ni l’un ni l’autre n’avait cherché à se cacher. Une force invisible s’était installée entre eux durant la longue durée de cet infime instant.

La bouche de la jeune fille s’entrouvrit, puis se referma aussitôt. Inutile, il n’y a rien à dire.Le voyage est court, à peine plus d’une demi-heure. Les deux jeunes gens n’ont pas arrêtés de se titillés du regard. A chaque fois que l’un posait les yeux sur l’autre, ce dernier détournait les yeux. Ils jouaient spontanément et inconsciemment à un jeu. Un jeu où il n’y avait aucun perdant. Mais que des gagnants. Le train s’arrête. Le jeu est terminé.Je n’aime pas dire que j’aime quelqu’un. Je n’est jamais dit je t’aime à personne. Sauf à une, je ne pense pas que je l’aimais au départ. Elle devait être pour moi semblable à toutes les autres au début. Mais j’ai appris à l’aimer, j’ai appris à aimer.

Je ne savait pas ce que c’était. J’aurait voulu ne jamais le savoir. Aimer quelqu’un, c’est tout remettre en question. Sa vie, ses amis... soi-même. Aimer c’est être tellement attiré par une personne qu’on en meurt. On vit pour aimer la mort. Je l’ai aimé, je l’ai trop aimé, je l’ai aimé à l’en tuer. Et elle m’a aimée à s’en tuer. A en vouloir que je la tue. Elle est celle pour qui il vaut encore la peine de rester ici, même si elle est déjà partie.Je la rencontre au lycée. Elle un an de moins que moi. Elle n’a pas connu ce lycée sans moi autant que je l’ai connu sans elle. Elle est apparue pour moi, semblable à des dizaines d’autres qui arrivent tous les ans. Elle m’a découvert en même temps que l’immensité d’une nouvelle vie.

Dès le premier instant, elle m’avait aimée. Au bout de trois semaines je l’avait repéré. Du haut de mon arrogance. Accompagné par des dizaines d’amis. Recherchant la fraîcheur de la jeunesse. C’est trop! je me dégoûte. Qui suis-je pour pouvoir traiter cette jeune fille de cette façon? Qui suis-je pour revendiquer mes droits au sein de cette communauté dans le seul but de trouver une fille avec qui je passerais du bon temps, et que je croirais faire passer du bon temps?La jeune fille que j’avais repérer était discrète, et incroyablement jolie. Parfaite.

Elle parlait avec ses copines. Des filles superficielles. Non. Des filles normales. Je n’avait pas le droit de les juger par référence à ce dont j’étais.Je fis sa connaissance. Ce sera une relation prometteuse. Je pensais à l’époque que je ne m’en lasserais pas avant au moment 2 mois. Imbécile!Tous les matins, le jeu recommence, toujours les mêmes titillements. Toujours ces expressions vides, ne pouvant refléter se qui se passait dans la vie extérieure. Je la regarde, elle me voit, tourne les yeux. Je les détournes à mon tour. Merveilleux. J’oubli tout. J’oubli que je suis un coureurs de fille. J’oubli que je veut sortir avec la jeune fille moins âgée que moi.Il est pressé. Depuis le temps qu’il la connaît, il voudrait bien l’embrasser.

C’est la première fois qu’une fille lui donne autant de fil à retordre. Il a déjà passé plusieurs soirées avec elle. Il aurait déjà dû passer à l’action.Ces amis commencent à se poser des questions. Pourquoi stagnent t-ils? Pourquoi n’y a t-il eu rien de fait encore? Il a honte. Il va la lâcher et en trouver une autre moins difficile. Non. Il ne peut pas. Il est attiré. Il veut sortir avec cette fille! Cela fait maintenant deux mois qu’il se connaissent. C’est long .Elle trouve des excuses. Elle veut être sûre. Mais lui l’est déjà. Elle est timide. Lui ne l’est pas.

Aujourd’hui elle est bien au rendez-vous. Elle y est toujours d’ailleurs. Elle n’en manque jamais. Toujours le même wagon, mais cette fois, elle n’est pas à la même place. Il y a quelque chose d’anormal. Elle est là, la symbiose se déroule toujours selon le même plan, cependant il y a une différence il ne sait pas se que c’est mais il pense que quelque chose ne va pas. Pas chez la jeune fille du train, mais plutôt dans sa véritable vie. Il a vu un autre détail surprenant. Dans les yeux de la jeune fille normalement vide de toute expression, il a trouvé une larme. Je suis seul avec elle, encore une fois. Je commence à douter qu’une relation entre nous deux puisse existé. Il fait noir. Nous sommes au sous-sol, sous un escalier.

Nous aimons cet endroit. Nous parlons. Peu, mais nous parlons. Je ne la voit pas. Je distingue juste ces traits dans la pénombre. Je l’entends renifler. Je lui demande ce qu’elle a. Elle me répond rien. Ça va passer. Et puis elle éclate en sanglots. Elle m’attrape. Je la prends dans mes bras. Je la serre, je l’entend pleurer. Je sens la chaleur de son corps tout près du mien. C’est la première fois que nous sommes aussi proches. Je lui redemande se qui ne va pas. Cette fois elle me dit qu’elle m’aime. Elle dit qu’elle n’a jamais aimée personne autant que moi. Elle dit encore qu’elle en est malade, qu’elle m’aime à en mourir, et que c’est sans doute se qui va finir par arriver s’y elle continu de m’aimer.Je ne comprend pas.

Je suis déconcerté. Je lui dit que nous pouvons nous aimer, je lui dit que moi aussi je l’aime...Première défaillance, je me suis rendu compte plus tard de ce que je lui avait dit.Elle me répond qu’elle ne peut pas m’aimer, elle me répond que je ne peut pas l’aimer. Et elle pleure. c’est atroce de la voir dans cet état. Je lui demande pourquoi nous ne pouvons pas nous aimer? Elle me répond que toutes les excuses qu’elle m’avait dites jusqu’à présent, étaient fausses. Elle me dit que si elle ne peut pas m’embrasser, c’est parce qu’elle est malade. Elle est atrocement malade. Elle risque de mourir. Et elle ne peut pas m’embrasser, sinon elle est encore plus sûre d’en finir.

Elle saura si elle peut m’embrasser au moment où sa maladie la fera mourir si elle ne peut pas.Je suis abattu. Quel choc! Je remonte seul dans m’a chambre, alors que la même larme que celle qui tombait des yeux de la jeune fille du train tombe à présent sur mes joues.Au fond de son lit il est désorienté, confus. Il voit la lune à travers la fenêtre. L’astre l’entraîne encore un peu plus dans son propre désespoir de la nuit. Elle le plonge dans son abîme pour l’y noyer dans son jus de chagrin. Il n’a jamais été comme ça. Cet épreuve n’a pas fini de le changer. Que doit-il faire? Réagir comme il l’aurait fait avant: laisser tomber cette fille et en trouver une autre. Non. Il ne peut pas. Il a changé.

A présent il a des sentiments. Il le sent, il aime cette fille. Il ne la laissera pas tomber. Il l’aime. Il lui a dit.La jeune fille du train l’avait bien prédit, il y avait bien quelque chose d’anormal. Savait-elle se que c’était. J’en doute. Elle n’est que la fille du train. Celle dont je suis l’unique à connaître. Elle est toujours vide d’expression. Elle ne pleure plus. L’heure est venu de ce battre c’est ce qu’il faudra que je fasse. Me battre pour celle que j’aime. Celle à qui j’ai dit je t’aime. La seule, l’unique. Se battre... Pour qu’elle ne meurt pas. Mais y pouvons-nous vraiment quelque chose? La fille du train est toujours là. Elle ne manque jamais son à devoir de me guider. Pas directement. Mais juste pour que je ne quitte jamais le droit chemin de la décence.Je suis malheureux, et je partage ma peine avec celle que j’aime. Nous avons tout de même décider de nous aimer.

Au-delà de la maladie. Au-delà de la désespérance de notre condition. Nous nous aimons. Nous nous étreignons, nous sommes constamment dans les bras l’un de l’autre. Mais jamais nous nous ne nous embrassons. Atroce. C’est une autre épreuve à traverser. Plus insoutenable encore. Mais nous tenons. Nous n’avons pas le choix.Je la regarde, abattu, je ne voit en elle aucun espoir. Aucune force de se battre. Seulement l’envie, le désir de m’embrasser. Plusieurs fois nous avons frôler la catastrophe. Plusieurs fois nos lèvres on faillit se toucher. Plusieurs fois la haine nous ait apparue contre l’amour, la haine d’avoir à endurer cet épreuve, de devoir nous confronter à cet obstacle.

De ne plus avancer, de stagner. Stagner toujours au même endroit. Arrêtés à jamais sur notre chemin.Que faire? Attendre les trois mois qui reste. Attendre et peut-être la voir mourir, sans qu’elle en ait profité. Sans qu’elle n’ait profité de mes lèvres et sans que je n’ai profité des siennes. Où bien tenter. La vie est un jeu, après tout, mais si nous tentons, alors elle devras attendre que je la rejoigne, là-haut, vers elle.J’ai comprit. Les mots seuls ne suffisait pas. J’ai vu au-delà du corps de la belle et innocent petite jeune fille de 15 ans. J’ai vu que je l’aimais. Elle me l’a fait comprendre. Pour la première fois de ma vie, j’aime, et je suis malheureux d’aimer.Je ne veut pas tenter. Je ne veux pas la voir mourir. Elle ne sait pas. Elle est partagée.Notre amour n’est pas commun. Elle m’aime. Mais elle m’aime à en mourir.

La jeune femme au cheveux rouges dans le train, elle, ne l’aime pas. Lui non plus d’ailleurs. Ils sont le divertissement l’un de l’autre. Ils ne s’aiment pas, ils aiment l’attrait que l’un à pour l’autre. Ils aiment l’histoire du train, le jeu du regard, du titille-ment. Elle est là, vide, indifférente. Seulement en apparence, en fait elle attend la venue de l’autre, de l’homme du train. Celui avec qui elle joue à un jeu. Aujourd’hui il est triste. Il y a une larme au coin de son œil droit. Mais il fait son possible pour paraître comme d’habitude. Mais la jeune fille voit bien qu’il n’est pas pareil. Elle voit bien qu’il est désespéré.Mais rien n’y paraît, ils jouent encore.Il fait nuit. Il ne devrait pas être dehors. S’il se fait prendre, il sera punit. Qu’est ce qu’il s’en fout! Il est dehors car il a besoin de crier. Il y a toujours cette lune qui le regarde. Il lui hurle sa détresse.

Il lui chante sa complainte. Astre de la nuit. Piédestal de la lamentation! Entend les cris de cet homme. Pour lui le bonheur s’arrêtera bientôt. Il a vu dans ces rêves, l’immonde faucheuse d’âmes de la mort. Elle ne le désigne pas. Elle le regarde. Elle rie. Elle chante, qu’elle, est heureuse. Et le jeune garçon s’effondre sur le sol, sous le regard de la l’astre de minuit, sous les regards de millions d’étoiles. Il tombe à terre devant la puissant de se dilemme.Il aime. Il ne veut pas du plus beau cadeau de dieu, l’amour. Il se relève. Il hait ce dieu que vénèrent ces parents, Il l’insulte, lui lance des pierres. Il veut que ce dieu reprenne son amour. Il n’en veut pas. Où alors qu’il reprenne sa maladie, il n’en veut pas n’ont plus. Ses yeux sont rouges à cause de la colère. Il voit le sang. Le sang des innocents. Pourquoi ce même sang doit-il toujours couler.Il ne veut plus rejoindre ce dieu.

Il préfère l’enfer. Il haïra dieu aussi longtemps qu’il vivra, et même un peu plus.Tu m’a élevé, toute ma vie tu m’a fait comprendre que seule le bonheur comptait, le bonheur qui fait des heureux, le seul bonheur, qui existe et celui dont je suis malheureux. Je t’aimais donc je mentais. Je te mens, toi le destin, mais j’aime. J’aime réellement. J’aime cette fille, l’innocente qui m’aime, mais j’aime aussi te détester. J’aime te mépriser. Je te méprise autant que tu a essayé de m’aider. Car tu n’a pas emprunter le bon chemin. Puisse-tu être renvoyé à dieu, avec ta cousine, la fatalité.

Je n’avais pas pour habitude de t’avoir en horreur mais l’éducation que tu m’a donné m’a appris à dédaigner la médiocrité. Tu m‘arrachais le cœur, tu m’écorchais la peau, tu m’a tué... alors je t’ai tué, je t’ai écorché de ma peau, je t’ai arraché de mon cœur! Tu m’a dominé, mais je domine mon destin. Être où ne pas être amoureux de son destin, être amoureux de soi, aimer se haïr. Haïr d’être amoureux... et d’être malheureux.Elle n’est pas là. Où est-elle? Elle qui n’a jamais raté leur rendez-vous. Où est-elle? La fille du train. L’histoire s’est donc arrêtée. Elle est partie! Que se passera t-il maintenant? Reviendra t-elle? c’est trop tard. Elle ne peut plus revenir. Ce ne sera plus elle. La fille du train a disparue!Je suis dans ses bras. Elle ne tient plus elle veut m’embrasser. Nous n’avons plus que deux semaines à tenir pour avoir la réponse.

Mais si cet réponse n’est pas bonne... Le dilemme. Encore là. Saleté! Je ne veut pas la voir mourir, mais nos désirs de s’embrasser est trop fort. C’est trop dur! Elle veut m’aimer, m’aimer pour toujours, que notre baiser soit le seul témoin de notre amour. Qu’elle me quitte. Arrachez-la moi! Vous n’arriverez jamais à faire disparaître notre amour. Au-delà de la mort, nous sommes plus fort que vous. Prenez-moi mon malheur! Vous ferez peut-être alors des heureux. Ignoble!Elle tourne la tête vers moi. Je la regarde. Elle me regarde. Ses yeux sont emplit de larmes. Elle me dit qu’elle veut mourir. Elle me dit qu’elle va mourir parce qu’elle m’aime. Elle veut que je l’aime. Que notre amour persiste.

Elle me redit qu’elle m’aime à en mourir, qu’elle en mourra.Elle s’approche de moi. Ses douces lèvres se posent sur les miennes. Une détresse si belle, si pauvre, mais preuve d’un amour intangible. Nos bouches s’entremêlent dans une dernière mélopée d’amour, dans le requiem du désir de deux jeunes adolescents qui s’aiment au-delà de la mort. Nous nous embrassons. Personne ne pourra alors plus nous dire que nous ne nous aimons pas. Nous sommes liés par le temps et l’espace. Par la fatalité.Je sens le goût de ses lèvres jusqu’au bout, jusqu’à se que ses lèvres froides lâches les miennes. Jusqu’au moment où sa tête tombe en arrière. Où je la retiens. Où je la regarde dans ses yeux.

Pour la voir partir, définitivement. Pour nous. Graver dans mon âme les derniers instants de celle que j’aimerais toujours. Celle que j’ai aimé au-delà de la mort. Celle qui est morte dans mes bras. Elle, la seule que j’ai jamais aimé, et que j’aimerais jamais. L’image est là. Représentatif. L’image qui n’aurait jamais dû existée. L’image d’un jeune homme de 16 ans qui porte dans ses bras la jeune fille de 15 ans qu’il a tué. Celle qui lui avait dit qu’elle voulait mourir pour lui, pour eux. La fille innocente. La fille qu’il a aimé à l’en tuer. L’image de ce jeune garçon et de cette jeune fille morte d’amour. Cette image est regardée à jamais, depuis le jardin d’Eden, par la jeune fille du train.

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