Publié le : 26 août 20163 mins de lecture
Songs about Jane tourne pas mal dans notre bureau en ce moment. Je mets ma main à couper que son papa, Maroon 5, est loin de t’être inconnu puisque le single This Love se fredonne à droite à gauche depuis plusieurs mois déjà. Et à écouter Songs about Jane, on se dit que bien d’autres extraits de l’album (notamment Harder to Breathe ou Shiver) pourraient venir nous faire remuer les fesses sous peu.
Le style du groupe ressemble à un cocktail de funk, de soul, de rock et de jazz qui fait penser parfois à Keziah Jones, parfois à Jamiroquai tout en apposant une signature bien reconnaissable. La voix du chanteur, Adam Levine, très à l’aise avec les ruptures de rythme que le groupe semble privilégier, est également assez particulière pour qu’on identifie Maroon 5 très facilement.
Résultat : dans les morceaux pêchus, la formule Marron 5 fonctionne parfaitement et on en redemande. Les balades, par contre, ont un arrière-goût de mélasse qui pousse à se demander avec un peu d’inquiétude comment le groupe va évoluer. Mais ne soyons point bêcheuse : Songs about Jane reste l’une de ces galettes à poser sur la platine pour un shoot de vitamine C… Oh yeah (‘achement forte pour les conclusions, moi…).
D’où y viennent, ceux-là ?
De la côte Ouest des Etats-Unis, ma chère. Le groupe, composé d’Adam Levine (guitare et chant), James Valentine (guitare), Jesse Carmichael (claviers), Mickey Madden (basse) et Ryan Dusick (percussions) a rencontré un succès immédiat aux Etats-Unis à la sortie de Songs about Jane en juin 2002 avant de se faire connaître dans nos contrées.
Lorsque sort Songs about Jane, le groupe n’en est toutefois point à son premier essai dans la musique, puisque Jesse Carmichael mis à part, ses membres laissent derrière eux un groupe appelé Kara’s Flowers. Formé à l’époque lointaine des années lycée, Kara’s Flower décroche très vite un contrat prometteur avec le producteur Rob Cavallo. Malheureusement, la sauce ne prend pas et c’est un peu dépités que les membres du groupes s’en retournent à une activité moins paillettes : leurs études. C’est justement à l’université, lorsque les membres du groupe apprennent à connaître le gospel, le R&B et le funk que Kara’s Flower est définitivement oublié pour laisser la place à Maroon 5 avec le succès que l’on sait… Qui a dit que la fac ne servait à rien ? Hin hin.
À découvrir également : Interpol - Antics
